Ce sont mes ancêtres, presque tous gens de la mer, qui fondèrent le Grau d’Agde : un hameau, une bourgade…. Simplement composé au 19ème siècle de quelques cabanes de pêcheur faites de bois et de tôle, le lieu trouva rapidement une vocation touristique avec l’arrivée des bains de mer. Si la pêche et la viticulture étaient de très loin les occupations premières des « Graulens », ces derniers ont rapidement trouvé dans le tourisme balnéaire une activité subsidiaire qui a progressé au fil des décennies.

Le développement du tourisme, avec la démocratisation des congés payés, ont fait du Grau d’Agde un lieu de plus en plus convoité : la douceur et la finesse de son sable parsemé sur des kilomètres de plage, l’accès à la mer facile et sécurisant, un ensoleillement exceptionnel toute l’année, sont autant d’atouts qui ont fortement contribué à son succès.

Si la création de la station du Cap d’Agde dans les années 70 par la Mission Racine a quelque peu bouleversé le tourisme local, le Grau d’Agde a su garder une attractivité certaine, celle d’un village paisible et familial, tourné vers la mer et le fleuve Hérault, à l’écart du tourisme de masse Cap Agathois.